Face aux loups, l’élevage recule dans le Finistère
Patrik Sastre-Coader, éleveur dans le Finistère, réduit sa troupe de brebis de 40 % à cause des loups.
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Dans le Finistère, la présence des loups pèse déjà lourdement sur les élevages. Patrik Sastre-Coader, secrétaire général de la Coordination rurale pour le département, organisait le 27 juin 2025, une conférence de presse sur sa ferme à Dinéault, pour détailler les mesures qu’il est en train de mettre en place.
Un lot de 100 brebis en moins
« J’ai dû supprimer un lot de 100 brebis, explique-t-il. C’est la capacité d’accueil de ma bergerie et je les rentre toutes tous les soirs. » Avant, l’éleveur ovin détenait un autre lot de 100 têtes, qui rentrait alternativement avec le second lot. Cette baisse d’effectif l’a poussé reconvertir 30 hectares de prairies. « Je les ai démantelés en enlevant les clôtures », explique-t-il.
Coups de frein sur les abattages de loups (20/06/2025)
Les attaques de loups avaient débuté en décembre 2022. Patrik Sastre-Coader en a enregistré cinq, ce qui l’a conduit à rentrer son troupeau tous les soirs.
Abandon des chiens de protection
« Mon expérience des chiens de protection n’a pas été concluante, car ils ont fait naître beaucoup de conflits, ajoute-t-il. Au bout d’un an et demi, la moitié de la commune me regardait de travers parce que les gens avaient peur des chiens. Je les avais installés bien avant l’arrivée des loups pour repousser les renards et les voleurs. »
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